Le Philosophe grec Stoïcien Epictète écrivait il y a 2.500 ans : 

« Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses mais les jugements qu’ils portent sur les choses. »

Depuis longtemps, nos perceptions sont connues pour constituer notre représentation limitée de la Réalité : on ne voit pas le monde tel qu’il est mais tel que nous sommes.
La PNL (Programmation Neuro Linguistique) a été une des pionnières à les actualiser bien que la sagesse populaire des proverbes ou dictons en témoigne depuis bien plus longtemps, tel « chacun voit midi à sa porte ».

Le risque est alors immense de justifier chacune de nos opinions ou actions par le fait que ce ne sont que nos perceptions sans remettre en cause la plus ou moins grande adéquation entre celles-ci et la Réalité.
La réalité de la perception est indéniable et respectable en tant que telle mais elle ne correspond pas toujours, loin s’en faut, à la perception de la réalité.
C’est une dérive qui menace particulièrement mais intensément tous les systèmes de typologies, chaque personne se retranchant derrière sa propre typologie.

Certes, celle-ci est un élément important de nos actions mais, comme je l’exprimais dans mon article précédent, nous sommes tous appelés à être le Président de notre Parlement.

Ce Président représente le mouvement majoritaire au sein de ce Parlement dont il est issu et on peut considérer que ce mouvement majoritaire plus ou moins fort est la structure de sa typologie plus ou moins marquée.
Cependant, ce Président incarne aussi l’ouverture à d’autres typologies, ce qui demande un travail de flexibilité et d’adaptabilité.
Ce travail est plus ou moins accompli, chacun justifiant plus ou moins ses actions en fonction de ses propres perceptions relatives à sa propre typologie.
Il apparaît ainsi tragiquement que chacun vit dans son monde et non dans le monde.

Héraclite écrivait :

« les hommes endormis vivent tous dans leur monde tandis que les homme Eveillés vivent tous dans le même monde. »

Il en découle qu’un travail sérieux d’examen de nos propres perceptions est indispensable pour déboucher sur des décisions qui s’appuient sur celles-ci.
Plus nos perceptions sont subjectives et sujettes à caution, plus nos décisions qui s’appuient sur celles-ci sont défectueuses.
Bien sûr, on ne peut que s’approcher de la réalité mais plus on s’en rapproche, plus la paix se révèle en nous quelles que soient nos actions.

Mon prochain article analysera en détails comme nous prenons nos décisions et proposera une piste pour prendre celles-ci de façon optimale et non idéale.